Composition

Grand-Orgue

Montre 16'

Bourdon 16'

Montre 8'

Flûte 8'

Bourdon 8'

Prestant 4'

Doublette 2'

Plein-jeu 7 rangs

Bombarde 16'

Trompette 8'

Clairon 4'

Octavin 2'

Basson-Haubois 8'

Trompette 8'

Voix humaine 8'

Clairon 4'

Pédale

Flûte 16'

Flûte 8'

 

Bombarde 16'

Trompette 8'

Récit

Flûte harmonique 8'

Viole de gambe 8'

Voix céleste 8'

(supprimée en 2012)

Voix humaine 8'

Flûte octaviante 4'

Histoire

Signé Vincent Cavaillé-Coll, l'orgue de l'église Notre Dame d'Oloron fut d'abord construit pour l'église des Capucins en 1851. A cette époque l'orgue possède 3 claviers et 31 jeux.

 

Il fut inauguré par L.J.A. Lefébure-Welly et la réception des travaux eut lieu en 1852.

 

A la fin de la construction de la nouvelle église Notre-Dame  en 1889, l'orgue est transféré par Michel Roger, puis inauguré le 4 août 1889.

Malheureusement, la nouvelle tribune étant trop peu profonde, l'orgue perd son positif de dos.

 

En 1906, ce même facteur effectue des travaux sur l'étanchéité et l'accord.

 

En 1929, Maurice Puget installe un ventilateur électrique. En 1935, modifiant lourdement la mécanique et l'alimentation, il ajoute une machine Barker.

Des travaux lui furent également confiés en 1943. A cette époque, Puget signale que la mécanique de l'orgue et notamment la console nécessitait d'être refaite à neuf, malheureusement ce ne fut pas fait.

 

En 1954, le facteur palois Antoine Pesce change le pédalier et le porte à 27 notes, laissant les sommiers de 18 notes en place. A cette occasion,  le Plein-Jeu perd 2 rangs.

 

Durant une période d'inactivité d’une vingtaine d’années, l'orgue a été abandonné sous des gravats et laissé ouvert à tous les vents, partiellement pillé, saccagé et vandalisé. L'organiste palois Jean Laporte parvint très difficilement à faire classer l'instrument en 1985. En 1989, les autorités de l'époque entendent enfin raison et condamnent l'accès à la tribune.

 

L’instrument tombe alors totalement dans l’oubli.

 

La restauration de 2008 à 2011, sous l'impulsion de la DRAC et du facteur d'orgue en charge de la restauration, n'a pas du tout cherché à retrouver l'orgue original.

Au contraire, à cette occasion l'orgue à perdu sa Voix Céleste (les tuyaux n'ont pas étés sauvegardés) au profit d'un clairon neuf. L'orgue a été avancé de 3 mètres, les sommiers de pédale on été installés dans les tourelles latérales mais n'ont pas été pour autant augmentés à 27 notes.

Choix encore plus étonnant, le diapason de l'orgue est resté au la=450hz, ce qui est une aberration historique. Les coupes au ton sont encore brillantes. On notera également le rétablissement du plein-jeu à 7 rangs (non progressifs), soit un de plus que d'origine.

 

Malgré tout, grâce à un matériel original d'une qualité exceptionnelle et résistant à tout saccage, c'est un instrument qui comporte des qualités sonores évidentes ainsi qu'une valeur historique très intéressante. A l'avenir il n'est pas improbable que cet orgue retrouve un peu plus de son cachet original.

 

L'orgue est aujourd'hui entretenu par les facteurs d'orgues Pellerin et Uys.

Grand-Orgue de l'église Notre-Dame

Vincent Cavaillé-Coll - 1851 / Michel Roger - 1889