Composition

Le magnifique buffet qui orne la tribune de la cathédrale date de 1650. On peut penser qu'il s'agissait d'un orgue Cliquot offert par l'évêque Jean V de Gassion.  En 1771, Dom Bedos établit les plans de restauration de l'orgue primitif mais, comme bon nombre de ses semblables, l'instrument fut démonté durant la révolution. Il ne reste aujourd'hui de cet instrument que quelques tuyaux que Cavaillé-Coll a conservé.

En 1870, le facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll installe un orgue neuf dans le buffet existant. A cette occasion, le splendide buffet reçoit une couche de peinture marron.

Soixante ans plus tard, en 1932, un relevage fut confié au facteur toulousain Maurice Puget. Durant ces travaux, l'instrument de Cavaillé Coll devait hélas subir quelques transformations pas toujours très heureuses, notamment dans son alimentation en vent. La première soufflerie électrique ne fut installée qu’en 1949. Grâce à l'intervention de l'organiste palois Jean Laporte, l'instrument fut classé le 24 septembre 1971. Les établissements Danion-Gonzalez effectuèrent un relevage à l'identique en 1982. A cette occasion, le buffet retrouva ses couleurs et dorures d’origines.  Encore perçue à tort comme la "grande restauration du siècle" dans l'esprit local, ce relevage ne s'est malheureusement résumé qu'à un dépoussiérage, laissant en place du matériel d'une utilisation difficile, parfois même hors d'usage.

Aujourd'hui l'orgue est parfaitement jouable et il est entretenu par les facteurs d'orgues Pellerin et Uys.